S'abandonner...
Poème précédent : Le temps qui passe
A la belle saison notre humeur vacancière
Accorde un lâcher prise sur nos corps fatigués
Le farniente détend, apaise, nous libère
Des rituels aliénants, des rythmes effrénés.
Sur nos corps dénudés l’eau fraîche désaltère
Sensation de bien-être et de sensualité
Que de s’envelopper d’air chaud et d’eau légère
Vacances…métaphore du bonheur libéré.
La moiteur de la peau sublime nos corps sains
L’effet de la chaleur pousse à la somnolence
L’air tiède et doux s’égare, force cette indolence
Qui mène à l’abandon dans un souffle divin.
La lumière solaire intense et lumineuse
Rend les journées plus longues, le monde plus scintillant
Le corps refait peau neuve dans ce bain d’air ambiant
Nos énergies soudain deviennent harmonieuses.
Cette villégiature, sensation imparable
Vulnérabilité qui émane à nos sens
Révèle la saveur des choses simples mais denses
S’abandonner… douceur d’un luxe incomparable.