Sale temps !
Nous serons brefs : les démonstrations les plus courtes, comme les plaisanteries, sont les meilleures, les plus réussies.
Dur, dur ! Vraiment sale temps !
Même pour les chroniqueurs économiques !
Citons, simplement, des propos entendus, hier matin, sur les ondes de France-Inter :
«… Évidemment, il aurait fallu y penser depuis dix ans quand sous les yeux de tous, la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l’Espagne ont construit leur forte croissance en partie sur du sable, des illusions et des bulles – immobilière et bancaire. Comme, depuis dix ans, la France laisse dériver ses finances publiques…. »
Réalité d’aujourd’hui ? Sans doute ! Mais, le même, les mêmes devrions-nous dire, il y a des années, vantaient en particulier l’Irlande, la citaient comme exemple… à suivre par les autres pays européens. N’offrait-elle pas, par exemple, aux entreprises une imposition sur les résultats bénéficiaires à un taux le plus bas d’Europe ?
L’auditeur qui veut essayer de comprendre le monde, quelle « bonne parole » doit-il croire ? Celle d’hier ? d’aujourd’hui ? de demain ?