Souvenirs du 10 mai...
Poème précédent : La terre va se taire
Formidable, l’espoir ! Exigeante, la crête !
Dès vingt heures, dès les résultats, quelle joie !
Et pour l’exprimer, spontanément, que de voix !
Mémorable, ce jour ! Et belle fut la fête !
Formidable, l’espoir ! Exigeante, la crête !
Nombreux étaient ceux qui, franchi le Rubicon,
Se trouvaient dans les rues ou à tous les balcons !
Mémorable, ce jour ! Et belle fut la fête !
Formidable, l’espoir ! Exigeante, la crête !
Partout, tous, unis, scandaient inlassablement,
Pour enfin y croire, « Mitterrand, Président » !
Mémorable, ce jour ! Et belle fut la fête !
Formidable, l’espoir ! Exigeante, la crête !
A Paris, l’orage, même si foudroyant,
Ne tempéra l’ardeur ni l’élan, débordants !
Mémorable, ce jour ! Et belle fut la fête !
Formidable, l’espoir ! Exigeante, la crête !
Porteur d’un avenir, ce tout nouveau printemps
N’en parut, et à tous, que bien plus palpitant !
Mémorable, ce jour ! Et belle fut la fête !
Formidable, l’espoir ! Exigeante, la crête !
En « force tranquille », oui effectivement,
Apparut, sans tarder, le futur Président !
Mémorable, ce jour ! Et belle fut la fête !
Formidable, l’espoir ! Exigeante, la crête !
Mémorable, ce jour ! Et belle fut la fête !
Impressions du 11 mai 1981.