Témoignages (4)

Publié le par M. G.

 

 

 

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Entretien avec Margot, « la fleur »,

comédienne dans la troupe des Exquis Mots,

retraitée commise à l’économat de  l’hôpital

    «Margot, merci de m’accueillir et d’accepter de répondre aux questions du blog « Regards adéens » ; nos lecteurs voudraient en savoir un peu plus sur ton métier qui t’a tant apporté de satisfactions.

  Comment es-tu venue à la profession ?

Pour en arriver là, j’avais passé un diplôme de comptable en 1951 et, l’année suivante, j’avais travaillé dans les établissements Podevin à Lourdes. Je les ai quittés pour monter une épicerie avec mon mari, en 1954, mais ça n’a pas marché.

J’ai été ensuite embauchée à l’hôpital, en septembre 1962. Le Directeur était M. Campet. J’ai fait mes classes, durant 3 mois, au standard ; ensuite j’ai rejoint les bureaux avant de me retrouver à l’économat. 

  Est-ce que tu as réalisé tes rêves d’enfant ?

Quand j’étais petite, je voulais faire… coiffeuse, et j’y croyais dur comme fer. Aucun rapport avec la suite !

  Quel était ton surnom ?

Pour l’anecdote, mes collègues parlaient de moi en m’appelant « la Margotte » comme le feuilleton de l’époque : « Margotte et Pollux ».

  Quelle était ton organisation ?

Je suis arrivée dans une équipe (5-6 filles) au sein de laquelle on m’a nommée responsable, après une réorganisation interne. J’étais toujours très volontaire et j’ai ainsi occupé tous les postes administratifs, sauf la DRH qu’on appelait le service du personnel. La Directrice fut Mme Lismonde en 1978. J’étais commise-agent de bureau et j’ai gravi les 10 échelons de carrière. Je faisais partie de la Commission paritaire de Notation du personnel administratif et secrétaires médicales.

  Quel fut ton secteur de travail ?

 Mon secteur de travail à l’économat consistait à faire des commandes de produits alimentaires, de petit matériel médical. Je faisais aussi le contrôle des factures, des stocks divers, la comptabilité de la Perception et en fin d’année, le groupement d’achat des produits alimentaires des hôpitaux de Bagnères, Tarbes, Lannemezan et Lourdes. Ma préférence a été l’établissement des budgets prévisionnels, supplémentaires et définitifs de l’année.

  Quels étaient les outils à ta disposition ?

 L’hôpital comptait environ 500 salariés et tout le travail comptable se faisait « à la main », avec une machine à tabulateur, qui établissait aussi les feuilles de paie du personnel. Nous encaissions nos salaires à la Perception face à l’hôpital qui aujourd’hui est devenue… un jardin ! C’était pour ceux qui connaissent, la méthode TABORGA (à fiches).

 

  Que conseillerais-tu aux jeunes ?

Il faut aller au travail de bon cœur, faire ce que l’on aime, ça finit par payer. L’éducation et le respect des autres sont importants. J’étais toujours la dernière à quitter les lieux, par contre, j’arrivais juste à l’heure le matin.

 

  De quoi était fait ton quotidien ?

Boulot et sorties. Dans l’établissement, je portais une blouse blanche (verte à mes débuts). Je prenais mes vacances annuelles en octobre. J’ai pris ma retraite en 1990. Le temps passe vite !

  Et aujourd’hui, Margot, quels sont tes loisirs ?

J’ai beaucoup de passe-temps, je participe à la vie associative, je prends beaucoup de plaisir avec les Exquis Mots, la chorale de Julos, la calligraphie ou l’aquarelle… et l’ordinateur !

 

 

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