Témoignages (51)

Publié le par M. C.

 

 

 

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D’une passion : LA GENEALOGIE (9)

 

 

Comment chercher sa généalogie en Espagne ?

 

Nous avons eu la chance d'avoir à chercher en Espagne, près de la frontière, c'est-à-dire les deux provinces frontalières : NAVARRA, GUIPUZCOA.

Les archives de la province de Guipuzcoanous ont amené à Saint-Sébastien puisque les archives sont regroupées dans cette ville. « L'ARCHIVO HISTORICO DIOCESANO ». Nous y avons trouvé énormément d'éléments, ceux rédigés par l'église jusqu'aux années 1959/1960 environ.

Faute d'occupants, l'ancien séminaire est utilisé pour de nombreux services diocésains et entre autres les archives.

Situé dans le centre de la ville on aperçoit ce vieil édifice facilement. Mais attention ! Au préalable il faut téléphoner pour retenir une table. On nous accorde un temps de recherche qui souvent correspond à une matinée. Nous avons dû présenter une carte d'identité et deux photos qui permettrons ainsi d'établir notre carte de chercheur.

L'accueil est agréable et aussitôt on vous indiquera la marche à suivre et le système de recherche ressemble beaucoup à celui de la France dans les archives départementales. Toute photocopie, bien entendu, est payante. Il faut se servir uniquement que de crayon à papier lorsque l'on prend des notes.

La province de Navarre dont l'évêché est à PAMPLONA, pour les recherches sont traitées comme à  Saint-Sébastien.

 

La chance que nous avons est que dans les actes ceux-ci mentionnent les noms et prénoms des grands-parents (ce que nous n'avons pas en France) paternels et maternels. Nous sommes partis pour la journée depuis Hendaye (par le  fameux TOPO) qui s'arrête côté espagnol dans presque tous les villages, avec de très belles choses à voir, visiter Saint Sébastien, un petit restaurant, puis après les recherches retour par le « TOPO » (40 minutes de trajet). Joignant l'utile à l'agréable, une sacrée belle journée !

 

Nous sommes allés également dans les presbytères et les mairies des villages nous intéressant (prendre rendez-vous avec le curé avant d'y aller). Ces archives sont généralement très bien tenues et très complètes. Le principe de l'acte indiquant les grands-parents facilite les recherches et permet avec beaucoup plus de sûreté de suivre la généalogie recherchée.

 

Enfin dans le presbytère d'un village nous intéressant plus particulièrement, nous avons lu tous les livres de 1500 à 1960, cela pendant plusieurs jours. Le curé du village nous laissant la clé du local où se trouvaient tous ces livres d'archives, de la chance, mais il en faut un peu ! Le seul inconvénient, c'était qu'il manquait des vitres aux fenêtres !! et pas de chauffage ! en hiver. De ce fait, nous faisions les relevés avec manteaux, double pulls, gants. Toutes les heures, nous partions nous réchauffer chez notre cousine à une centaine de mètres.

 

Ces recherches dans les villages frontaliers nous ont permis de constater que beaucoup d'espagnols se trouvaient une souche française et vice versa. Par ce constat, on peut dire que si la politique et les différentes guerres ont créé des frontières, l'être humain par ses besoins et par son cœur en a créé les vraies frontières. L'intérêt, à l'heure actuelle, porté par tous ces chercheurs amateurs, des deux côtés de la frontière, montre bien que les frontières sont théoriques.

 

 

(Fin des témoignages sur ces recherches)

 

 

 

 

Publié dans témoignages

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