Turbulences...
Que de vent ! Et froid, de surcroit ! Que de rafales ! Et violentes !
Du coup, le printemps a bien du mal à imposer sa douceur.
« Noël au balcon, Pâques au tison. » prétend-on.
Ce dicton ne va-t-il pas, cette année encore, se vérifier ?
Tout, pour l’instant, le laisse à penser… Attendons…
Par contre, en politique, après sa lourde défaite (en terme sportif),
la majorité s’est rapidement retrouvée prise dans de fortes turbulences
qui, de plus en plus publiquement, secouent le camp du Président.
C’est que les comportements humains, eux, ne changent pas !
Quand le temps est d’apparence clément, le pilote reste serein
et les passagers, même par le plus petit bout de la lorgnette,
se laissent transporter par le calme du voyage, l’espoir du séjour.
Mais dès que de gros trous d’air dérèglent la marche prévue,
que la tourmente déstabilise le fonctionnement du système,
des voix, inattendues, s’élèvent mues par les affres du désespoir.
Que penser de ces soudaines et perfides clairvoyances tardives ?
Faut-il rire de ces curieuses et incongrues versatilités surprenantes ?
Serait-ce déjà comme lors de tout naufrage : chacun pour soi,
en accablant le seul capitaine en oubliant ses propres responsabilités ?
Pourquoi les désastreuses et indéniables conséquences de la politique
dirigée, sans partage c’est vrai, par Monsieur le Président de la République
et bien que dénoncées de longue date par beaucoup de citoyens
ne sont-elles pas apparues évidentes et plus tôt à bien d’autres ?
De même, il faudra, qu’au-delà des beaux discours, des pieuses intentions,
les responsables gouvernementaux, au moins au niveau européen,
prennent enfin de bonnes mesures pour enrayer cette folle spéculation,
mondiale elle, qui, par sa puissance, sans règles, n’hésite pas à « miser »
sur les potentielles et estimées faiblesses financières des Etats.
Après la Grèce, quel autre ? Gouverner, n’est-ce pas prévoir ?
Et agir dans l’intérêt des peuples !