Voyage à ALBI... (2/2)
Pour préparer le voyage
de samedi prochain .
Albi : prochaine destination de voyage le 29 mai organisée par A.D.E. (2)
La ville n’a pas toujours été fière du peintre difforme. Il lui fallut un certain temps pour qu’elle consacre un espace, le Palais des Evêques, à ses œuvres, pourtant données par sa famille. A défaut d’y voir les toiles les plus célèbres, on en trouve de connues, par exemple « Au salon de la rue des moulins » ou encore « l’Anglais au Moulin Rouge ». et on y découvre des œuvres de jeunesse, de très beaux portraits, des affiches connues, une magnifique série d’illustrations sur le cirque et surtout des dessins, caricatures grinçantes le plus souvent, d’une hardiesse de trait stupéfiante pour l’époque,ainsi que des objets ayant appartenu au peintre dont la fameuse canne contenant une réserve d’alcool. Dans le même musée, 2 collections de peintures : l’une ancienne, l’autre moderne.
Ci-après les paroles de la chanson de Francis Cabrel : « Les chevaliers cathares » :
Les chevaliers Cathares
Pleurent doucement
Au bord de l'autoroute
Quand le soir descend
Comme une dernière insulte
Comme un dernier tourment
Au milieu du tumulte
En robe de ciment
La fumée des voitures
Les cailloux des enfants
Les yeux sur les champs de torture
Et les poubelles devant
C'est quelqu'un du dessus de la Loire
Qui a du dessiner les plans
Il a oublié sur la robe
Les tâches de sang
On les a sculptés dans la pierre
Qui leur a cassé le corps
Le visage dans la poussière
De leur ancien trésor
Sur le grand panneau de lumière
Racontez aussi leurs morts
Les chevaliers Cathares
Y pensent encore
N'en déplaise à ceux qui décident
Du passé et du présent
Ils n'ont que sept siècles d'histoire
Ils sont toujours vivants
J'entends toujours le bruit des armes
Et je vois encore souvent
Des flammes qui lèchent des murs
Et des charniers géants
Les chevaliers Cathares
Pleurent doucement
Au bord de l'autoroute
Quand le soir descend
Comme une dernière insulte
Comme un dernier tourment
Au milieu du tumulte
En robe de ciment