Gaza... Obama...
par deux faits d'importance et pour le coup à résonance mondiale :
en respectant la chronologie qui d'ailleurs n'est pas de simple hasard,
l'arrêt des hostilités, des bombardements sur le territoire de Gaza
suivi du retrait des soldats israéliens de cette bande de terre meurtrie
puis, l'arrivée au pouvoir de la plus grande puissance économique
d'un démocrate, « noir » de surcroît, Barack Obama et de son équipe.
Dans le contexte général actuel, si préoccupant pour l'avenir,
serait-ce plutôt des signes positifs, rassurants, encourageants ?
Souhaitons-le sincèrement... bien qu'il ne faille jamais, et ici, sommes,
dans les Pyrénées, bien placés pour le savoir, vendre la peau de l'ours...
Au Proche-Orient, malgré des discussions par émissaires interposés,
les décisions prises unilatéralement laissent à penser, au moins de loin,
que les avancées sont, pour l'instant, minimes et que du temps, encore,
sera nécessaire pour qu'un accord s'impose aux uns comme aux autres.
Retenons malgré tout, et ce n'est tout de même pas rien pour les autochtones,
que l'arrêt de ces actes de « guerre » (il faut appeler un chat, un chat)
leur apporte un peu de soulagement au quotidien, de répit pour reprendre vie...
Cela dit, comme nous le laissions entendre dans la chronique précédente,
et au-delà des propos victorieux que se permettent certains dirigeants d'Israël,
-propos, c'est vrai, de politique politicienne à la veille d'élections générales,-
les objectifs proclamés initialement pour justifier l'intervention n'ont pas été atteints
et le chemin de la paix reste à gravir... Peut-on espérer que toutes les victimes,
civiles en particulier, ne soient pas mortes inutilement... pour rien ?
Obama, sans tarder, voudra-t-il et pourra-t-il peser de tout le poids de l'Amérique
pour faire évoluer favorablement et rapidement le cours des choses ?
S'il veut réussir, il doit agir vite... en insufflant sur ce brasier incandescent,
et là comme ailleurs, un souffle nouveau que son élection, son investiture
lui attribuent tout en lui confiant parallèlement d'innombrables espoirs...
Trop, d'ailleurs ! Beaucoup trop ! Son combat, en réalité, commence
car il devra faire preuve de volonté, de courage s'il souhaite, vraiment,
inverser les tendances qui de nos jours accablent tous les « petits »,
aux Etats-Unis comme en Europe, comme à travers toute la planète.
Mais les symboles, quels qu'ils soient, ne doivent jamais laisser indifférent !
Apprécions son premier acte, rapporté par des journalistes (bien informés ?),
qui a été de « téléphoner aux protagonistes du conflit israélo-palestinien,
le chef de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, au premier ministre israélien,
Ehoud Olmert, au roi Abdallah de Jordanie et au président égyptien,
Hosni Moubarak. » A tous ses interlocuteurs il a exprimé son désir
de « s'engager activement » en faveur d'un règlement du conflit.
Attendons donc pour ... voir, espérer et porter jugement.