Au fil de l'actualité...
Cette semaine, sur quel sujet appesantir « notre » regard citoyen ?
En réalité, ils ne manquent pas ! Cela serait même le « trop plein » !
Que choisir entre :
la réintégration du pays au sein du commandement de l'OTAN,
la journée des grèves et des mobilisations du jeudi 19 mars (voir article précédent),
la justice sociale et les conséquences du trop fameux « bouclier fiscal »,
les suites tumultueuses des propos tenus ou prêtés au Pontife Romain,
les incroyables opérations frauduleuses qui se font jour avec la crise financière,
les trop belles affirmations laissant croire que le système sera « refondé »...
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La France, depuis plus de quarante ans, avait vis à vis de l'OTAN
une position originale, ambitieuse, respectée et bien comprise
par tous les Etats puisque cette position n'avait nullement
entravé les relations et les ententes passées sur des bases claires.
Pourquoi donc vouloir réintégrer le commandement de cette alliance ?
Pour une rupture, en voilà une... même si ce terme pourtant tant chéri
tombe aujourd'hui en désuétude gouvernementale, présidentielle.
Oui, pourquoi... puisque, comme argument de choc sans doute,
rien, fondamentalement, ne changera, nous affirme-t-on ?
Cette importante décision aurait méritée, pour le moins,
un large débat avec les oppositions, de droite comme de gauche !
La « modernité » ne fait pas, semble-t-il, bon ménage avec le gaullisme !
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Le « bouclier » fiscal. Terme qui en dit long, n'est-ce pas ?
Tout bouclier a pour utilité la protection. Celui-ci aussi protège,
fort logiquement, tous « ses » bénéficiaires et surtout les plus aisés
des décisions prises les concernant, chaque année, très avantageusement..
D'où, pour l'instant, le refus, catégorique, de l'Elysée de revoir la copie.
Ce fut, ne l'oublions pas, la mesure phare du début du quinquennat !
Ce fut un acte symbolique qui traduisait l'esprit politique du moment
comme la volonté du Chef de l'Etat d'entraîner notre pays, notre société
dans une radieuse épopée libérale à la suite d'une rupture sans appel.
Heureusement, pourrions-nous dire, la crise systémique est arrivée
et a, enfin, révélé à tous la terrible réalité de ce monde de l'argent roi.
Mais la colère justifiée, le désespoir humain laissent aussi et toujours des traces...