Double langage... ou flagrant abus ?
Au fil de l'ensemble des informations médiatiques de la semaine,
tout auditeur ou téléspectateur curieux aura eu bien du mal à ne point,
une nouvelle fois, s'interroger pour essayer de savoir, comprendre
si les discours ou commentaires entendus témoignent simplement
d'une dissonance entre les mots d'une part et la réalité d'autre part
ou, plus exactement, de flagrants abus... de langage, de pouvoir.
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Sur les nouvelles d'Iran, d'abord. Depuis qu'ont eu lieu dans ce pays
les dernières élections présidentielles, l'Iran fait, ici, l'actualité quotidienne.
Comme il est plus aisé d'évidence de parler, expliquer, même « broder »
sur la situation d'un pays étranger qu'analyser les problèmes nationaux !
Ce constat, reconnaissons-le, n'est pas nouveau, n'est pas d'aujourd'hui !
De surcroît, quelle liberté de ton ! Que de pertinentes exégèses sur le possible !
Mais au-delà des massives manifestations refusant les résultats annoncés,
cette contestation qui semble s'amplifier de jour en jour est-elle spontanée
ou, comme ce fut le cas et à maintes reprises ailleurs et même récemment,
plus ou moins téléguidée, plus ou moins manipulée par des forces extérieures ?
Nous l'apprendrons... plus tard.
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A Genève maintenant, Monsieur Sarkozy, Président de la République française,
vient de prononcer un « grand discours social ». Retenons-en quelques extraits :
«Avons-nous encore le droit d'attendre? Le monde ne peut pas être gouverné
que par l'offre et la demande! La mondialisation ne survivra pas à la loi de la jungle, parce qu'il ne peut pas y avoir de liberté sans règles. Il est irresponsable de croire que les peuples subiront sans rien dire les conséquences douloureuses de la crise, qu'ils ne réclameront pas plus de protection. Ou nous aurons la justice ou nous aurons la violence. Il faut tout revoir. Changeons de modèle de croissance!»
Qui ne voudrait y souscrire ? A l'étranger, le Président prône une certaine politique...
pendant qu'au même moment, en France, lui et ses ministres agissent bien autrement !
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Sur les ondes comme de l'Elysée, n'y aurait-il pas, pour le moins,
un double ou, plus consternant, un flagrant abus de langage... de pouvoir ?