A propos... du racisme (1)

Publié le par J. C.

 

A thème plutôt équivoque, débat aussi plutôt glissant !

Et, inévitablement, ressort, s’entend « l’attitude d’hostilité,

de rejet de certains envers d’autres catégories de personnes »

c’est-à-dire que s’affirme, clairement, un racisme xénophobe.

Comme en Suisse, la réponse référendaire sur les "minarets"

(question qui en république aurait mérité de porter sur les principes

s'appliquant à l'ensemble des communautés religieuses du pays

sans accepter de stigmatiser simplement l'une d'entre elles)

reflète également  ce penchant, cette aversion envers les étrangers

alors que nos sociétés sont, autant que jamais, ouvertes, métissées.

Mais le racisme, ne serait-il pas l'un des premiers ennemis

qui nous guette comme à tout humain, du sud, du nord, d’est, d’ouest ?

N'est-il pas, en nous, et quoiqu'on en pense, en dise, admette,

ancré, sournois, latent, en un mot présent quoique silencieux ?

Ne sommeille-t-il pas, toujours là telle une « bête immonde »,

prêt à la moindre occasion, si nous n'y prenons garde,

à remonter, à faire surface, à émerger, à éclore, à bondir,

à nous imposer sa conduite et parfois jusqu’à la violence ?

Oui, ne sommes-nous pas, par nature, un peu raciste ?

Bien entendu, un raciste qui s'ignore ou, plus exactement,

qui ne veut se l'avouer, ne veut surtout pas le reconnaître ?

Pourtant, objectivement, ne faudrait-il pas accepter de le croire?

D'ailleurs, n'estimons-nous pas, parfois, étrange, curieux,

irrespectueux, inadmissible le comportement de tel ou tel,

comme mal venus, injustifiables, injurieux, humiliants,

inqualifiables certains propos, certaines paroles ?

Quant aux actes et crimes constatés foncièrement racistes

pour quelles raisons ne devraient-ils pas être, tous,

dénoncés, condamnés avec la même force, unanimité ?

Pourquoi uniquement certains de ces événements

atteindraient-ils un degré particulier dans l'ignominie

et donc mériteraient une attention, un traitement particuliers ?

Ne sont-ils pas aussi odieux les uns que les autres,

d'où que viennent leurs auteurs, manipulés ou non,

quelles que soient l'origine, la religion, le sexe des victimes ?

Mais en s'engageant visiblement d'une manière inégale,

les pouvoirs, la presse, les médias, les communautés agissantes

ne risquent-ils pas, avec le temps, même inconsciemment ,

de banaliser une partie de ces outrages, de ces conduites ?

Face à ce poison, la moindre tolérance ne devrait pas être de mise !

Ni la couleur de peau, ni l'appartenance ethnique,

pas davantage que des caractères physiques, sociaux

ne doivent entraîner des discriminations, des exclusions,

du sexisme, des ségrégations, l'apartheid !

Nous savons où mène progressivement cette idéologie !

Sûr, avec cette dernière, pas de complaisance à avoir.

Soyons doublement vigilants ! En permanence !

 

Publié dans citoyens

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