L’enfance en errance
Poème précédent : Laisser faire la vie
L’enfance en errance
Quelques douces rondeurs d’enfance
Viennent cajoler mon errance
Tintinnabule un chant rythmé
Cadencé de comptines mimées
Flottent dans un tournis
Des chatouilles éclatent de rire
Quand l’enfance respire
Des bouquets de fleurs des champs
Pour les fées au bois dormant.
De ricochets
En chat perché
Colin Maillard
Est un braillard
Qui nous tient par la barbichette
Manouchette !
De jeux de mains
Jeux de vilain
En gazouillis
Dans les taillis
L’adolerrance
En partance
Sème ses délires
En élixir
De jouvence
Quand l’enfance s’étiole en silence
A la merci d’un bateau ivre
Qui livre
Sans trêve
Ses rêves
Sur ma vie.
Je n’ai pas omis
D’emporter dans mon sillage
Les trésors précieux de cet âge
Rémanente réminiscence
De mon enfance
Eclats de souvenirs
Aux larmes de rire
Dans le regard acidulé
De l’enfant en moi réveillé
Par une envolée
De bleuets poudrés
Lorsque le ciel épluche
Des ballons de baudruche.
Laissez jouer en vous l’enfance
Chant éphémère de l’insouciance.