Pérégrination à Cambo-les-Bains
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Pérégrination à Cambo-les-Bains
La journée de ce samedi, oui quasiment toute la journée fut pluvieuse, particulièrement pluvieuse ! D’ailleurs, tout un chacun se rappellera longtemps de ce printemps 2013 qui, à vrai dire, n’en aura pas été un. Mais quand les cœurs, malgré tout, sont en fête, chaleureusement enthousiastes et partagent, en chœur, beaucoup de convivialité, ce n’est point des conditions météorologiques, même mauvaises, qui vont accabler ou rendre moroses ces personnes ! Autant dire immédiatement que tous les participants (quarante exactement) à ce voyage rentrèrent très satisfaits de cette sortie.
Cambo-les-Bains, en Pays Basque, était la destination principale.
Après un départ assez matinal, du moins pour certains, sur place, la première visite nous fit découvrir une chocolaterie caractéristique par :
- sa façon artisanale d’élaboration de différents chocolats,
- son musée (vieilles machines, outils, moules, tasses, objets publicitaires…),
- le récit de la fabuleuse histoire du cacao,
- la dégustation de plusieurs spécialités maison…
En suivant, et un peu au pas de course vu l’heure, après avoir traversé les beaux jardins sous les parapluies, nous visitâmes la villa Arnaga aux pièces somptueusement décorées, au « modernisme » surprenant pour l’époque, témoignage évident de l’intérêt d’Edmond Rostand et de son épouse, Rosemonde Gérard, pour l’anticipation de l’amélioration des conditions de vie quotidienne.
Midi largement sonné, nous arrivâmes au restaurant chez « Tante Ursule », toujours à Cambo-les-Bains. Tous les convives apprécièrent l’excellent repas proposé avec, naturellement, des spécialités du terroir. De plus, et sans que personne n’y trouve à redire, ce repas s’est quelque peu prolongé par des discussions intéressantes et animées dans chacune des tables.
Le typique paysage de ce coin de France défila ensuite sous nos yeux pendant que nous gagnions, tranquillement, la frontière espagnole. Là, comme à chaque petite incursion dans le territoire voisin, chacun se livra à quelques menus achats dans un de ces « temples frontaliers » de la consommation.
Lors du retour, la halte coutumière permit à tous de lever le verre de l’amitié en chantant quelques refrains bigourdans et de souhaiter, de surcroît, un bon anniversaire à trois d’entre nous.
Simplement, en guise de conclusion, heureux, ceux qui ont fait un bon voyage… grâce aussi au chauffeur du car toujours aussi à l’écoute des responsables que nous remercions encore une fois, ici.