Tromperie...

Publié le par M. P.

 

J’étais restée sous l’arbre j’ignore combien de temps

Respirant les parfums de l’été finissant

Je remettais en scène notre film d’amour

Me laissant tantôt bien, tantôt mal tour à tour.

 

C’est là que je t’ai vu pressant le corps d’une autre

Me faisant ressasser toujours les mêmes mots

Victime d’un amour que je croyais sans faute

C’est au pied de ce saule que je tombais de haut .

 

Et mes jambes soudain s’écroulaient sous le poids

Je respirais l’air chaud des jours caniculaires

Qui rendait plus brûlants nos cœurs et nos ébats.

Aurais-je encore envie après ça de te plaire ?

 

Non, mon amour pour toi n’avait pour ambition

Que la douce chaleur de ta seule présence

N’espérant rien de plus j’appréciais la passion

Que tes mots sans mesure me chantaient en cadence.

 

Mais les mots ne sont rien, seuls les actes traduisent

Ce que réellement le cœur veut exprimer.

Je n’écris pas ces vers pour vous baratiner

J’ai seulement besoin que ma peine se dise.

 

Publié dans poétiques

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