Tromperie...
J’étais restée sous l’arbre j’ignore combien de temps
Respirant les parfums de l’été finissant
Je remettais en scène notre film d’amour
Me laissant tantôt bien, tantôt mal tour à tour.
C’est là que je t’ai vu pressant le corps d’une autre
Me faisant ressasser toujours les mêmes mots
Victime d’un amour que je croyais sans faute
C’est au pied de ce saule que je tombais de haut .
Et mes jambes soudain s’écroulaient sous le poids
Je respirais l’air chaud des jours caniculaires
Qui rendait plus brûlants nos cœurs et nos ébats.
Aurais-je encore envie après ça de te plaire ?
Non, mon amour pour toi n’avait pour ambition
Que la douce chaleur de ta seule présence
N’espérant rien de plus j’appréciais la passion
Que tes mots sans mesure me chantaient en cadence.
Mais les mots ne sont rien, seuls les actes traduisent
Ce que réellement le cœur veut exprimer.
Je n’écris pas ces vers pour vous baratiner
J’ai seulement besoin que ma peine se dise.