De « Xynthia »… aux régionales
La violente tempête « Xynthia » et ses dramatiques conséquences
ont, ces derniers jours, pratiquement éclipsé les autres informations
car, telle une déferlante, l’émotion, la compassion, la solidarité ont suivi
devant le nombre de victimes et tous les importants dégâts matériels.
Mais les marins plus que quiconque le savent et ne l’oublient jamais :
la mer peut se révéler souvent dangereuse, un élément non maîtrisable.
C’est ce qui est arrivé ! Malgré des digues, censées arrêter les flots,
elle a gagné la terre et inondé… des zones justement inondables !
Avec rapidité, force et quantité exceptionnelles ce qui, sans doute,
explique en partie le nombre élevé de personnes ayant perdu la vie.
Mais pourquoi construire en des lieux au-dessous du niveau de la mer ?
Pourquoi de tels risques ont-ils été également pris sur ce littoral ?
Evidemment, comme chaque fois, c’est après la catastrophe
que publiquement sont posées, avec une fausse naïveté apparente,
certaines vraies et pertinentes questions… de simple bon sens.
Du coup, saute aux yeux de tous le rôle important des élus locaux.
Rôle, tout un chacun le suppose aussi, pas toujours très facile
à assumer face aux « pressions », considérables et reconnues,
qu’ils subissent des promoteurs comme de leurs concitoyens.
Dès lors chaque électrice, électeur devrait avoir conscience qu’il faut,
d’abord pour faire vivre la démocratie puis pour élire « les meilleurs »,
remplir son devoir civique à l’occasion de chaque échéance électorale.
Comme prochainement pour les élections régionales des 14 et 21 mars !
Et honni les prétextes spécieux, les échappatoires pour justifier l’abstention !
Au vu des nombreuses listes des candidats qui, aujourd’hui,
en Midi-Pyrénées comme dans toutes les 22 régions du pays,
se présentent aux suffrages des électeurs, chacun, sans trop de mal,
doit pouvoir y trouver aisément sa sensibilité ou famille politique
et donc apporter sa voix pour exprimer, à travers son bulletin, son choix.
Voter c’est en effet choisir entre les différentes politiques proposées
celle que nous jugeons, estimons la plus souhaitable pour le bien commun.
Et, quoiqu’on dise, une politique de « gauche », vraiment de gauche s’entend,
n’a assurément pas les mêmes objectifs qu’une politique de « droite ».
D’ailleurs à travers la politique menée par le Président de la République
nombre de citoyens, semble-t-il, le constatent de plus en plus… à leurs dépens.
Mais n’anticipons pas… laissons le peuple souverain s’exprimer…