Le match de football Toulouse/Paris St Germain
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Le match de football Toulouse/Paris St Germain

Tout commence avec une place offerte, comme cadeau de Noël, par mon fils Thomas : il s’agit du match TFC-PSG en championnat de ligue 1 de football au stadium de Toulouse le vendredi 1er février 2013 à 20h. Le jour J, Tom passe chez moi me prendre à 15h ; il y a, avec lui, Jean-mi, son beau-père, dans la voiture ; pour le trajet, on prend l’autoroute à Tarbes ouest ; c’est parti pour la route qui doit nous mener à Toulouse.
La place pour se garer n’est pas facile à trouver mais on finit, plusieurs dizaines de minutes plus tard, par se parquer au pied des immeubles d’Empalot ; nous marchons jusqu’au stade aux côtés de nombreux supporters ; plus tard la radio et le speaker nous diront que nous sommes 36 000 personnes réunies autour de l’évènement ! L’étau humain se resserre au fur et à mesure que nous approchons de l’enceinte des « Dieux du stade ». Nous rentrons par la porte numéro 14 ; nous descendons au rang numéro 17 et nous nous installons ; je sors très vite de son emballage aluminium, mon sandwich au jambon pour apaiser ma faim et ainsi suivre le match en toute sérénité. Les joueurs toulousains s’échauffent devant nous, qui sommes situés au niveau du poteau de corner droit. On suit en particulier l’échauffement spécifique du longiligne gardien Ali Ahamada, l’homme qui a marqué un but de la tête cette saison, fait rarissime pour un gardien.
L’arbitre siffle majestueusement le début de rencontre; après seulement 2 mn de jeu, on assiste déjà à un but, dans les filets toulousains : tête de l’argentin Pastore, seul face au gardien. 1-0 pour le PSG. Aïe pour les toulousains, qui 5mn avant, avaient pu entendre une chanson en occitan pour faire appel aux feux intérieurs de chacun des guerriers haut garonnais. Casanova, l’entraineur -pas le séducteur-, doit revoir ses plans de stratégie. Plus tard, un autre but d’Ibra cette fois-ci. Ibrahimovic : la star parisienne, le géant suédois au tempérament de feu, dû surement à ses origines viking, au caractère si décrié, à l’efficacité si redoutable, au catogan si célèbre. Avant la mi temps, c’est la tragédie : l’arrière gauche violet M’Bengué se fait expulser pour 2ème faute ; les violets se retrouvent… à 10 ! Durant la pause de récupération, une animation sympathique, autour des jeunes pousses, se fait sur le terrain. Les petits ont la consécration. A la reprise, de manière surprenante, Ancelotti, l’entraîneur, ne change rien à son onze de départ ; personnellement, je le trouve frileux car il aurait pu faire tourner son effectif, vu que le match est pratiquement acquis. Le brésilien Lucas, même s’il ne marque pas de but, m’impressionne par ses percussions dévastatrices.
Au final, le score sera de 4-0 avec 2 nouveaux buts : un de Sacko, la force de la nature, l’arrière central international français, de la tête, puis un de Van der Wiel, le batave sur une reprise au pied d’un ballon à terre. C’est le déshonneur pour le peuple du Capitole ! Même pas un but, pour flatter l’amour propre de tout un chacun. Pour nous consoler, un peu vexés, nous allons boire une « mousse » en ville avant de nous quitter pour retrouver le chemin de la maison.