La clairière abandonnée

Publié le par L. S.

 

Poème précédent : Dans la chaleur de l'âtre...

 

Les yeux brillants, les jours de flamme

Où allait donc la jeune femme ?

D’un pas pressé, presque en courant

Partait rejoindre son amant !

 

Sur l’herbe verte satinée

Ils échangeaient de longs baisers

Avides d’amour, frémissants

Dans un flux tendre et apaisant.

 

Ils voyaient le ciel sans nuages

Chaque rencontre comme un voyage

A la lumière tamisée

De la clairière abandonnée.

 

Là où conflue l’odeur de menthe

Avec les essences de pins

Le coucou frivole leur chante

Son chant folâtre, fripon, badin.

 

Aujourd’hui la vieille dame

Se souvient des jours de flamme

Des agapes dans les prairies

Dans l’ambiance feutrée de leur nid.

 

Où es-tu mon bel amant ?

Il y a si longtemps, si longtemps !

J’aimerais tant me réveiller

Dans la clairière abandonnée.

 

                            

 

Publié dans locaux

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article